Définition : En quoi consiste l’insémination artificielle ?
L’insémination artificielle, une méthode de procréation assistée parmi les plus anciennes, implique la collecte et la préparation du sperme du partenaire ou d’un donneur, pour être ensuite injecté directement dans l’utérus de la femme durant sa période d’ovulation. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), cette technique favorise la rencontre des spermatozoïdes et de l’ovocyte, permettant ainsi la fécondation de manière naturelle.
Deux options d’insémination : sperme du conjoint ou d’un donneur
Il est possible de réaliser une insémination artificielle soit avec le sperme du conjoint (également connue sous le nom d’insémination artificielle par conjoint ou IAC), soit avec le sperme d’un donneur anonyme et congelé (appelée insémination artificielle par donneur ou IAD). Dans certaines situations, comme l’azoospermie (absence de spermatozoïdes dans le sperme) ou une mauvaise qualité spermatique, l’utilisation de sperme de donneur est recommandée, d’après le CHU de Lille.
Quand envisager une insémination artificielle ?
Cette technique est souvent préconisée pour surmonter les problèmes liés à la glaire cervicale ou dans le cas d’une infertilité masculine légère. L’Inserm souligne qu’un couple confronté à l’infertilité après plusieurs mois d’essais infructueux peut se tourner vers cette méthode.
Taux de succès de l’insémination artificielle
Le taux de réussite des inséminations intra-utérines se situe autour de 20 %. Ces procédures, moins invasives et coûteuses que la fécondation in vitro, contribuent à environ 21,4 % des naissances issues de l’assistance médicale à la procréation en 2021, selon l’Agence de Biomédecine.
Processus de l’insémination artificielle
Le traitement préparatoire implique une stimulation ovarienne à travers des hormones injectées entre le 2e et le 5e jour du cycle. Ce traitement est surveillé par échographies et prises de sang pour éviter une réponse excessive, pouvant mener à des grossesses multiples. L’homme doit recueillir son sperme dans un laboratoire spécialisé le jour de l’insémination.
Préparation du sperme
Le sperme est généralement obtenu par masturbation après une période d’abstinence sexuelle de 2 à 5 jours. Il est ensuite traité en laboratoire pour en extraire les spermatozoïdes les plus actifs. Cette préparation dure environ 1h30 à 2 heures, après quoi l’insémination peut avoir lieu, explique le CHU de Lille.
L’étape finale : l’insémination intra-utérine
Après maturation des follicules et déclenchement de l’ovulation, les spermatozoïdes sont introduits dans l’utérus par un cathéter souple. Ce processus est simple et se fait sans douleur lors d’une consultation.
L’insémination artificielle est-elle douloureuse ?
Non, la procédure est généralement indolore et se déroule sans nécessité d’hospitalisation, effectuée par un spécialiste de la fertilité.
Après l’insémination
Aucune mesure spécifique n’est requise post-insémination. Un test de grossesse est réalisé environ 15 jours plus tard.
En cas d’échec de l’insémination
Il est possible de répéter l’insémination plusieurs fois, généralement jusqu’à 6 cycles. Si ces tentatives ne réussissent pas, une fécondation in vitro peut être envisagée, selon les recommandations de l’Inserm.
Coût de l’insémination artificielle en France
Le coût approximatif d’une insémination artificielle est de 1000 euros, mais elle est couverte à 100 % par la Sécurité sociale jusqu’à 6 tentatives par femme, pour obtenir une grossesse.
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