Rhume des foins : Quel antihistaminique est le meilleur choix pour vous ?

par adm

                Rhume des foins : faut-il choisir un antihistaminique oral ou local ?

L’Histamine et son rôle dans les allergies

En période de forte présence de pollens, il est crucial de connaître les méthodes pour traiter efficacement les allergies, souvent appelées rhume des foins. Plusieurs antihistaminiques sont disponibles, mais le choix peut être complexe. Faut-il opter pour un traitement local ou par voie orale ? Comment fonctionnent ces médicaments ? Examinons cela de plus près.

La rhinite allergique saisonnière, communément appelée rhume des foins, touche près d’un tiers des habitants en France. Ses symptômes sont variés : éternuements fréquents, démangeaisons, nez irrité et coulant, yeux irrités et larmoyants. Ces désagréments sont provoqués par l’inhalation de pollens issus de diverses sources comme les arbres (bouleau, aulne, charme), les graminées (blé, avoine) ou encore certaines herbes (ambroisie, fleurs sauvages).

La cause principale des symptômes allergiques est une réaction excessive de notre système immunitaire, qui se met à produire en excès de l’histamine, une substance clé dans les réactions allergiques. L’histamine est également responsable des irritations locales et des urticaires causées par le contact avec certains végétaux (ortie, thuya, lierre) ou animaux (chenilles processionnaires, méduses, insectes). Les symptômes associés incluent rougeurs, œdèmes locaux et démangeaisons parfois très fortes.

Il existe des traitements en libre-service qui permettent de soulager rapidement ces inconforts. Toutefois, si aucun soulagement n’est observé sous 48 heures, ou si les symptômes s’aggravent (difficultés respiratoires, œdème croissant), une consultation médicale rapide est nécessaire.

Utilisation des traitements antihistaminiques locaux

En cas de symptômes modérés, les traitements locaux à base d’antihistaminiques ou de cromoglycate de sodium (qui bloque la libération d’histamine) sont souvent suffisants. Ces traitements, bien tolérés, peuvent également être utilisés en prévention tout au long de la période de pollinisation pour prévenir l’aggravation des allergies ou leur réapparition.

Si ces traitements locaux s’avèrent insuffisants ou si les symptômes sont dès le départ très gênants, il peut être nécessaire de recourir à des corticoïdes locaux. Ces derniers, très efficaces, sont utilisés sur une période courte (de 4 à 6 semaines) afin d’éviter l’apparition d’effets secondaires tels que les irritations nasales ou les saignements de nez.

Crèmes antihistaminiques pour les démangeaisons et l’urticaire

Les crèmes ou gels contenant des antihistaminiques sont appropriés pour traiter ces symptômes. L’ajout d’un anesthésique local ou d’un corticoïde peut être bénéfique pour atténuer les démangeaisons sévères ou un œdème local grâce à l’effet anti-inflammatoire du corticoïde. Ces traitements doivent être appliqués sur une peau propre, préalablement lavée à l’eau et au savon, et sans infection.

Quand utiliser un antihistaminique par voie orale ?

Un antihistaminique administré par voie orale peut compléter les traitements locaux dès l’apparition des symptômes allergiques pour en renforcer l’efficacité. Il est préférable d’opter pour des molécules peu sédatives plutôt que pour des antihistaminiques H1 de première génération, qui peuvent causer somnolence et autres effets secondaires.

Traitements de référence pour la rhinite

Les antihistaminiques de deuxième génération, tels que la cétirizine (Reactine®), la loratadine (Claritin®) et la fexofénadine (Allegra®), sont souvent recommandés. Disponibles sans ordonnance, ils sont réservés aux adultes et aux enfants de plus de 12 ans, et leur utilisation est limitée à une durée de sept jours, nécessaire pour apaiser la réaction allergique. En l’absence de progrès, il est conseillé de consulter un médecin.

Antihistaminiques : Cinq informations essentielles pour une utilisation optimale

Face à une allergie, notamment la rhinite allergique ou l’allergie au pollen, il peut être tentant de se précipiter sur les premiers antihistaminiques disponibles. Toutefois, il est important de connaître certaines informations pour éviter les erreurs courantes dans leur utilisation.

Utilité des antihistaminiques dans le traitement du rhume des foins et de l’urticaire

Les antihistaminiques sont parmi les médicaments les plus utilisés et souvent mal utilisés. Ils sont particulièrement efficaces pour traiter les symptômes du rhume des foins et des crises d’urticaire, moins pour l’asthme, l’eczéma, la toux ou l’insomnie.

Effets secondaires des antihistaminiques H1

Ces médicaments peuvent entraîner des effets secondaires significatifs, parfois mortels, notamment ceux contenant de la diphénhydramine, de la chlorphéniramine ou de l’hydroxyzine, qui peuvent provoquer une somnolence et affecter les fonctions cognitives. Un surdosage peut être fatal.

Sécurité et efficacité des antihistaminiques H2

Les antihistaminiques de deuxième génération sont généralement plus sûrs et tout aussi efficaces que ceux de première génération, avec potentiellement moins d’effets secondaires.

Les antihistaminiques ne sont pas adaptés pour un choc anaphylactique

Il est crucial de ne pas utiliser les antihistaminiques en remplacement de l’adrénaline pour traiter un choc anaphylactique, une réaction allergique sévère. Bien que les médicaments oraux puissent compléter le traitement avec un auto-injecteur d’adrénaline, ils ne doivent pas être utilisés seuls.

Utilisation des antihistaminiques pendant la grossesse

La plupart des antihistaminiques peuvent être utilisés en toute sécurité pendant la grossesse et l’allaitement. Ils ne présentent pas de risque pour le fœtus chez la femme enceinte et peuvent être employés durant l’allaitement, tout en étant sans danger pour les enfants.

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